
Notre
histoire
Eurodom, créée en juin 1989, est une association de droit français, régie par la loi du 1er juillet 1901.
L'association a été fondée par Gérard BALLY, originaire des Antilles, pour mettre en place un dispositif de nature à faciliter la prise en compte des particularités des DROM avant l'ouverture des frontières internes de la Communauté économique européenne en 1993.
A ses débuts, seuls quelques secteurs se sont associés en 1989 à cette initiative fondatrice : la CCI de la Martinique, le secteur de la canne et du rhum de la Guadeloupe et de la Martinique, le secteur de la banane de la Martinique, les fédérations patronales de Guadeloupe et Martinique (MEDEF actuels).
Aujourd'hui, la quasi-totalité des organismes représentant le tissu économique est regroupé au sein d'Eurodom. L'association travaille également en partenariat avec la plupart des institutions locales des DROM. Eurodom agit donc sur la commande de ces adhérents et membres de la structure.
L’association Eurodom représente, auprès des institutions nationales et européennes, les secteurs économiques des départements français d'outre-mer. Cette représentation se finalise le plus souvent par la mise en œuvre dans les DROM de projets de développement s’appuyant à la fois sur les objectifs des acteurs locaux et les réglementations nationales et communautaires en vigueur. Cela nécessite bien souvent des aménagements pour tenir compte de l'ultrapériphéricité de ces régions.
Pour parvenir à concrétiser sa mission de représentation des RUP, l’objectif d’Eurodom est triple
1) Informer les membres des actes adoptés et en cours d'adoption par l'Union européenne et par le gouvernement français, qui les affectent directement ou indirectement. On peut distinguer deux types d'actes :
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Les actes horizontaux qui concernent tous les secteurs économiques des DROM, comme le droit de la concurrence, la fiscalité ou la politique régionale.
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Les actes verticaux qui concernent un ou plusieurs secteurs particuliers comme la pêche, l'élevage ou la banane...
Une fois informés, les membres d'Eurodom peuvent déterminer l'attitude à adopter dans les négociations et transmettre au législateur leurs arguments par le biais d'Eurodom. Ainsi Eurodom permet aux secteurs économiques des DROM d'intervenir en amont et d'anticiper les conséquences des négociations.
2) Agir pour que les institutions françaises, européennes et celles des autres Etats membres prennent en compte les spécificités des DROM et des régions ultrapériphériques. En effet, par leur insularité (ou quasi-insularité pour la Guyane), leur éloignement et leur exiguïté territoriale, les DROM sont dans une situation spécifique qui ne rentre pas toujours dans le cadre général des textes adoptés par les institutions. Assurer la prise en compte de ces spécificités est fondamentale pour que les DROM ne soient pas régis par des règles qui ne sont pas compatibles avec leurs problématiques de développement.
3) Organiser une coordination, à la fois inter-DROM et intersectorielle, mais également inter-RUP, de la réflexion des secteurs économiques sur les aspects communautaires de leurs problématiques afin de garantir une cohérence globale synonyme de crédibilité et d’efficacité.
Il y a ainsi peu de dossiers concernant les RUP auquel Eurodom n’est pas associé. Les dossiers principalement suivis par Eurodom sont : le POSEI et les questions agricoles dans leur ensemble, la pêche, la politique régionale (FEDER, FSE, IEJ), la banane, la fiscalité du rhum, l’octroi de mer, la production sucrière, les aides d’Etat (RGEC, AFR, etc), les accords commerciaux, la règlementation sur les produits phytosanitaires et biologiques, et l’ensemble des problématiques liées de près ou de loin aux régions ultrapériphériques.
L’ensemble de ces trois objectifs se voit assuré grâce à la bonne implantation dont peut jouir Eurodom tant au niveau national français qu’au niveau européen. En effet, la voix d’Eurodom est bien souvent écoutée sur la plupart des dossiers traités. Cela est également en partie dû au fait que cette association est le seul cabinet de lobbying traitant des problématiques des régions ultrapériphériques et à sa longévité car la structure compte désormais 26 ans d’activité.
Nos
Objectifs
Nos
Compétences
Nous accompagnons nos membres dans leurs relations avec les institutions françaises et européennes
Nous le faisons avec la conviction que la communication institutionnelle est comparable à un process industriel, c'est-à-dire qu'elle doit être rigoureuse, méthodique et adaptée.
Concrètement, cela signifie que nous analysons la demande qui nous est faite ou le besoin d’une filière dans le contexte institutionnel du moment, que nous définissons une stratégie pour atteindre le but qui nous est fixé, pour enfin la mettre en œuvre de manière opérationnelle, soit directement soit en appui aux équipes de nos membres.
Le profil de nos consultants, qui ont tous exercé des fonctions de haut niveau dans des domaines très complémentaires, permet de garantir à nos adhérents une expertise solide et diversifiée.
Pour des questions pratiques, nos membres ont un interlocuteur unique au cabinet, mais c'est en réalité bien toute une équipe d'experts des relations institutionnelles qui étudie et défend leur dossier auprès des institutions publiques.
Nous avons réussi à tisser un lien de confiance avec les institutions communautaires et parisiennes parce que nos interlocuteurs connaissent à la fois la rigueur de notre argumentation et le respect que nous avons pour leurs fonctions.
Cette méthode systématique nous permet, depuis plus de vingt-cinq ans, d'être généralement entendus et suivis par nos interlocuteurs institutionnels.